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PRENDRE TOUTE NOTRE PLACE DANS L’ESSOR DE LA VILLE D’ABIDJAN

Le groupe Teyliom, fondé et dirigé par Yérim Sow, semble recentrer ses activités sur la Côte d’Ivoire
et Abidjan. Quelles sont les raisons de cette approche ?

Rotimi Vieyra : La Côte d’Ivoire a toujours été au cœur de la stratégie de Teyliom. Telecel, lancé en 1996, est devenu le deuxième opérateur mobile du pays. Selon les données consolidées du groupe à fin décembre 2021, le pays représente 60 % du chiffre d’affaires et 38 % du capital humain, avec des filiales telles que Bridge Bank Group Côte d’Ivoire, Continental Beverage Company (CBC), qui commercialise l’eau minérale Olgane, les hôtels (Seen Hotel Abidjan et Noom Hotel Abidjan), ainsi que plusieurs projets immobiliers de grande envergure. Enfin, avec un taux de croissance de près de 6 %, la stabilité politique, les perspectives à long terme, la Côte d’Ivoire représente une terre d’opportunités incontournable pour un groupe ambitieux comme le nôtre.

Que représente une ville comme Abidjan pour l’activité immobilière du groupe, Teyliom Properties ? Vous le voyez, Abidjan est un chantier à ciel ouvert. En tant que développeur de centre urbain, Teyliom Properties souhaite prendre toute sa place dans son évolution. Nous intervenons ainsi depuis le développement immobilier jusqu’au facility management, en passant par la construction et la commercialisation. Nous sommes fiers d’avoir lancé, l’année dernière, l’important projet immobilier résidentiel Waterfront, à la Riviera M’Pouto, qui redéfinira les standards en matière de logement de haut standing. Les premières livraisons interviendront dans le courant de l’année 2024. Et nous avons un autre projet d’envergure, Akwaba Business Park (ABP), l’une des composantes clés du programme d’aménagement d’une véritable ville nouvelle autour de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny, initié par l’État (Aérocité). Il s’agit d’aménager une zone vitrine de la nouvelle Côte d’Ivoire favorisant l’implantation d’entreprises et de particuliers dans un environnement ultramoderne. ABP proposera une offre immobilière complète, contemporaine, avec un agencement subtil d’espaces résidentiels, de commerce, de loisirs, d’entreprises, de bureaux et d’hôtellerie sur près de 40 hectares le long du boulevard de l’Aéroport, entre le rond-point Akwaba et le parc des expositions en construction. Avec le développement de cette zone, soutenu par l’État, le futur d’Abidjan est en train de naître, et nous sommes fiers d’y contribuer !


Comment définiriez vous le marché immobilier d’Abidjan ?
Il se caractérise par un dynamisme incontestable, avec un taux de croissance annuel de près de 20 % depuis 2012. Il est également marqué par un double déficit : quantitatif, du fait d’une demande toujours plus forte (entre 40 000 et 60 000 logements par an), en lien avec la pression démographique, et qualitatif, avec la nécessité d’améliorer globalement le niveau des constructions et des prestations.


Quelles sont les perspectives de l’immobilier haut de gamme ?
Elles sont encourageantes. Comme dans toute ville en plein essor économique, de nombreux intervenants sont à la recherche d’investissements immobiliers à la hauteur de leurs ambitions. Par ailleurs, l’accroissement des zones d’habitation dans des quartiers comme la Zone 4, ou la commune de Cocody,
ouvre de nouvelles possibilités. Il faut enfin souligner l’amélioration des conditions de financement bancaire, qui contribue à cette bonne dynamique. En revanche, le marché n’est pas extensible à l’infini, et il faut surveiller les premiers signaux de ralentissement de la demande, compte tenu des nombreux
projets qui seront finalisés et livrés dans les prochaines années.


L’immobilier de bureau représente-t-il une potentialité importante ?
Il demeure un investissement très attractif, notamment au Plateau. D’une manière générale, la demande est forte, les prix continuent de grimper. Entre 2020 et 2022, les loyers des immeubles de bureaux modernes ont continué leur envolée, passant en moyenne mensuelle de 12 000-15 000 francs CFA par
mètre carré à 18 000 francs CFA, voire 23 000 francs CFA. Ce phénomène s’explique en partie par la volonté des bailleurs de s’installer dans des quartiers de « prestige » reflétant leur statut.
Pourtant, là aussi, il faut surveiller l’évolution à moyen terme, avec une augmentation de l’offre liée à la livraison de nouveaux immeubles de bureaux dans d’autres zones tertiaires de la ville, notamment les Deux Plateaux, Biétry et la Zone 4. Les constructions écoresponsables, la gestion de l’eau, des pluies, des égouts, des canalisations sont des thèmes récurrents…


Quelle est votre analyse des défis environnementaux auxquels doit faire face la ville ?
La croissance de l’industrie de la construction est l’une des plus rapides du monde. Ce dynamisme entraîne de nombreuses problématiques sur le plan écologique et environnemental, sur le plan aussi de la salubrité, avec la gestion des déchets, la mise en place de systèmes d’égouts et de canalisations performants. Nous devons en outre faire face aux effets des changements climatiques et de pluviométrie. De nombreuses villes à travers le monde émergent sont confrontées à ces défis, auxquels s’ajoute évidemment la nécessité d’investir constamment dans les infrastructures, pour « se mettre à niveau ». Au sein du groupe Teyliom, nous sommes particulièrement sensibles à ces sujets et pensons que ces aspects doivent être intégrés dès la conception des programmes de construction. C’est la raison pour laquelle
nos projets sont engagés dans le processus de certification EDGE de l’International Finance Corporation (IFC), avec pour ambition de réduire la consommation d’eau et d’énergie ainsi que l’empreinte
énergétique des matériaux de construction. La congestion urbaine et les embouteillages paraissent être des points marquants. L’État investit massivement dans les infrastructures.

De nombreux intervenants sont à la recherche d’investissements immobiliers à la hauteur de leurs ambitions.

Rotimi VIEYRA DG TPCI


Comment rendre la mégalopole « plus fluide » ?
La ville d’Abidjan enregistrerait autour de 17 millions de déplacements tous les jours, dont 9,5 millions par engin motorisé. Cette congestion urbaine est évidemment « gênante », mais elle crée surtout de sérieux problèmes touchant la santé et l’environnement du fait des émissions élevées de dioxyde de carbone. Les nombreux investissements de l’État dans les infrastructures devraient à terme réduire le phénomène, avec notamment la très attendue Y4, la voie de contournement qui fera la ceinture du Grand Abidjan, partant de Bassam à Bingerville, pour rejoindre Cocody, Abobo, Anyama, Songon, aboutir ensuite au carrefour Jacqueville, et enfin longer le bord maritime jusqu’au port d’Abidjan. D’autres solutions sont également envisageables, à savoir l’investissement dans le transport public de masse et la délocalisation de certains services publics et privés.


Êtes-vous partisans du concept des nouvelles villes comme Diamniadio, à Dakar (où vousavez investi) ? Est-ce applicable à Abidjan ?
Absolument ! À Diamniadio, Teyliom participe activement au développement du nouveau pôle urbain, avec la livraison des sphères ministérielles en 2019 et la construction de 904 logements.
Ces villes nouvelles représentent des opportunités pour les acteurs du secteur immobilier. Mais elles permettent aussi de répondre aux problématiques de congestion urbaine. Le concept est parfaitement applicable en Côte d’Ivoire et à Abidjan. Notre projet Akwaba Business Park s’inscrit dans cette dynamique.


Quelle est la problématique du foncier ? Avons-nous progressé, en matière de sécurisation juridique ? Et de disponibilité ?
L’expansion d’Abidjan et des grandes villes de l’intérieur du pays a entraîné une multiplication des litiges fonciers. L’État a donc engagé des réformes énergiques pour assainir le secteur du foncier urbain, de l’urbanisme et de l’habitat. Avec notamment la création d’un guichet unique de la construction, la sécurisation et la facilitation des procédures d’obtention des titres fonciers (l’Arrêté de concession définitive, ACD). Plus récemment, le gouvernement a adopté une réglementation en lien avec le
Système intégré de gestion du foncier urbain (SIGFU) ainsi qu’un décret portant mise en oeuvre du projet de délimitation des territoires des villages du Grand Abidjan. Il existe donc une réelle volonté politique de faire avancer les choses. Sur le plan de la disponibilité, il faut aussi « penser » hors Abidjan. L’offre de
terrains demeure élevée, en particulier avec l’attractivité nouvelle de villes telles que Grand-Bassam, Bingerville, Bonoua, San Pedro, Yamoussoukro et Bouaké.


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Découvrez la suite de l’article sur Afrique magazine : https://afriquemagazine.com/hors-serie-abidjan

hors série Afrique Magazine, focus Abidjan


© JANVIER 2023 I HORS – SÉRIE AFRIQUE MAGAZINE


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